Cela fait 10 ans que le salon art3f fait un carton à Mulhouse. Jusqu'à 30 000 visiteurs s'y pressent sur trois jours, attirés par son ambiance décontractée et bien sûr, la pléthore d'œuvres exposées. La formule a tant séduit les directeurs de Parc Expo qu'elle s'est exportée dans une dizaine de grandes métropoles françaises et européennes : Bordeaux, Marseille... jusqu'à atteindre Paris, puis la Belgique et le Luxembourg.
Une success-story mulhousienne, dont Serge Beninca est à l'origine. « Il y a un peu plus de dix ans, on est une boîte de com'. Deux de mes anciens collaborateurs, artistes dans l'âme, reviennent mécontents d'un salon d'art à Metz, mal organisé. On s'est dit : on sait monter des salons, on sait communiquer... qu'est-ce qu'on attend ? », se remémore Serge Beninca.
« La première édition rassemble déjà 18 000 visiteurs... Moi, à 5 000, je signais tout de suite ! La meilleure preuve qu'on ne s'attendait pas à un tel succès, puis à exporter le salon hors du Haut-Rhin, c'est son nom : 3f pour les trois frontières. Partout ailleurs, ça ne veut rien dire ! On aurait appelé le salon autrement si on avait su ! », rit le fondateur. Mais qu'est-ce qui provoque un tel plébiscite autour de l'art contemporain - univers parfois un peu confidentiel ?
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