![]() | |
![]() | |
![]() | |
![]() | |
![]() | |
![]() | |
![]() | |
![]() | |
![]() | |
![]() | |
![]() | |
![]() | |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
![]() |
1 | 3 | 0 | 0 |
100% |
Personal Info |
Rankings |
|||
First Name : Bernard Sex : Man Status : Single, with children Birthday : 25 Feb 2000 (24 ) Area : Montbéliard |
|
|||
A few words |
||||
"Je prends tout doucement les hommes comme ils sont. J'accoutume mon âme à souffrir ce qu'ils font"
J'attends, patiemment, de savoir quel est le ressort objectif de notre consentement au monde tel qu'il va !!!
A l'attention des marchands d'illusions qui sévissent sur le site...
Le bonheur qu'ils vendent est un idéal de soumission C'est un pis-aller, l'idée que seul est heureux celui qui le mérite. On fait du bonheur une norme moralement douteuse et condamnable qui cache un idéal de soumission. C'est une perversion du stoïcisme. Je suis ce que je rapporte. On n'a pas besoin de ce bonheur qui sert à avaler encore plus d'inégalités et d'injustices, à éradiquer tout esprit critique, ni de devenir un fonctionnaire de la réussite... La pensée positive empêche de penser.
A force de ne plus considérer le monde comme absurde, refuser de voir la réalité, on finit par ne plus se sentir responsable...
Le développement personnel est du développement égoïste qui suggère de faire un tri sélectif, offre une vision très enfantine de l'existence, ôte toute responsabilité et culpabilise ceux qui restent malheureux, ceux qui ont raté leur résilience. Actuellement, on impose la psychologie positive jusque dans les hôpitaux psychiatriques.
Le bonheur c'est une vision réflexive qu'on a sur des moments intenses, et non bardé d'objectifs.
D'ailleurs ceux qui ne parlent que de bonheur sont souvent des mangeurs de graines avec quelque chose de sinistre en eux. Quand on ne vise que le bonheur, le prix à payer est la déception, le cynisme ou la soumission.
Le smiley est devenu le nouveau visage de la défaite de la pensée. Ce positivisme à la petite semaine est une forme de lâcheté dispensée par des "gros pleins d'être" comme disait Sartre. A l'époque du plein-emploi, il n'y avait aucune idéologie de la performance et du bonheur.
Dans les années glorieuses, il y avait l'idéologie de la contestation...
|